APPEL LSP94 | L’aide au prisme des âges de la vie

PRINTEMPS 2025

Sous la direction d’Isabelle Mallon (Université Lumière Lyon 2) et Isabelle Marchand (Université du Québec en Outaouais)

Si l’aide désigne une action banale dans la vie courante, elle est progressivement devenue dans les sociétés francophones une catégorie d’action publique.

Au Québec, l’aide et les personnes proches aidantes sont au cœur de différentes politiques depuis les années 1980. Dans le champ du vieillissement, et plus particulièrement dans les politiques de soutien à domicile, les solidarités familiales sont interpellées dès 1985 dans la prise en charge des proches, sous l’égide d’un discours insistant sur le nécessaire partage de responsabilités entre les familles et l’État en vue notamment d’éviter « la dépendance des individus et des groupes envers les services étatiques » (Guberman et Lavoie, 2012 : 62). La capacité de l’État de fournir de l’aide à sa population dans un Québec vieillissant devient ainsi objet de préoccupation politique, laquelle servira de toile de fond au virage ambulatoire des années 1990, c’est-à-dire au processus de décentralisation des services étatiques, tant dans le domaine de la santé mentale que du vieillissement et celui du handicap, vers les milieux de vie, le communautaire/associatif, les services privés et la famille. Dans ce « changement paradigmatique des fonctions providentielles de l’État » québécois (Lesemann, 2002 : ix), les familles deviennent des acteurs incontournables dans la dispensation de l’aide, sinon même des « partenaires » (Lesemann, 2001). C’est dans ce contexte que le gouvernement orchestre les services d’aide en établissant les devoirs et les tâches de plusieurs acteurs (Lavoie et Guberman, 2010), par exemple, en (re)définissant, au gré des politiques, les modes de relation entre les personnes proches aidantes et le système de santé et de services sociaux (Grenier, Marchand et Bourque, 2021). Les personnes proches aidantes sont officiellement reconnues en 2020 par la Loi dans la première politique nationale en matière de proche aidance en 2021.

Dans les politiques publiques en France, l’aide renvoie aux services rendus de manière routinière dans la sphère privée aux personnes ayant besoin de soins de longue durée, d’accompagnement et de soutien pour faire face à des difficultés ou des situations durables qui affectent leur vie quotidienne. Plus encore que l’aide, ce sont les aidants qui ont alors été constitués en catégorie et en public cible de politiques : ainsi, la politique de soutien aux aidants qui s’est formalisée depuis les années 2000 en France reconnaît cette activité de support et d’accompagnement à des personnes vulnérables dans deux secteurs principaux, la vieillesse et le handicap. Différentes lois (loi allocation personnalisée d’autonomie en 2000, loi Handicap en 2005, loi Hôpital, patients, santé et territoire en 2009), instaurent une reconnaissance, puis précisent un véritable statut d’aidant (loi sur l’adaptation de la société au vieillissement en 2015), reconnaissant l’aide apportée au quotidien à un proche (Giraud, Le Bihan, 2022). La galaxie des aidants — familiaux, profanes, informels — est ainsi de mieux en mieux décrite et analysée, tant dans les milieux socioprofessionnels du handicap ou de la gérontologie que dans la littérature scientifique (Giraud, Outin et Rist, 2019 ; Campéon, Le Bihan-Youinou, Mallon et Robineau, 2020 ; Amyot, 2021 ; Gimbert et Giraud, 2022). Ces travaux ont contribué à mieux comprendre la place et la condition des proches aidants, entre solidarités privées et solidarités publiques, entre protection « rapprochée » (Castel, 1991 ; Lesemann, Martin, 1993) et protection sociale, entre bricolages familiaux et aides professionnelles.

Alors que durant les années 1960 à 1980, une défamilialisation de l’aide et du soutien aux personnes âgées et handicapées (Giraud, Le Bihan, 2022) a été opérée, le passage à une croissance ralentie à partir des années 1980 a entraîné un reflux des États-providence et une réorganisation des solidarités publiques et privées dans la compensation de certains risques sociaux (dont la vieillesse et le handicap). Dans la même décennie, tant en France qu’au Québec, une partie de la politique familiale s’oriente nettement vers le soutien à une meilleure conciliation entre travail et vie familiale, en développant en France des structures d’accueil de la petite enfance et en instituant des aides pour le « libre choix » du mode de garde. D’un côté de l’océan comme de l’autre, les politiques familiales visent ainsi à alléger la prise en charge des enfants par les familles, principalement des mères, en vue de favoriser leur intégration au marché du travail (Bourque et Saint-Amour, 2016 ; Letablier, 2022). Cette comparaison entre vieillesse et petite enfance montre à quel point l’aide aux personnes ayant besoin durablement de soins et d’attention, et sa répartition entre familles, marché et État, est construite de manière différenciée par les pouvoirs publics selon l’âge des personnes aidées, selon les besoins et problématiques soulevées (petite enfance, vieillissement, handicap, santé mentale, etc.) et la durée anticipée de cette prise en charge. 

En effet, les transformations sociodémographiques des dernières décennies (accroissement de la longévité, baisse de la natalité, divorces et recompositions familiales, activité professionnelle accrue des mères, etc.) font varier tant les besoins, les modes, que les possibilités d’aide aux différents âges de la vie. Cette reconfiguration de l’aide (donnée ou reçue) est aussi à analyser de manière différenciée selon les appartenances de classe, de genre, ethnoculturelles, ou encore selon les parcours migratoires, qui s’articulent de manière singulière aux positions d’âge. Si nous savons que la dispensation de l’aide conditionne toujours l’avancée en âge des femmes en raison de leurs fonctions pivots dans les solidarités familiales (Pennec, 2009), cette position assignée peut s’exacerber pour celles en situation de pauvreté, racisées et immigrantes, lesquelles deviennent, dans la mondialisation du care (Falquet, Hirata et Lautier, 2006), « les chevilles ouvrières » (Pitrou, 1997) des familles des classes supérieures. À l’échelle mésosociale, les socialisations construisent aussi les dispositions à aider et demeurent ici encore façonnées par les appartenances de classe, de genre ou ethnoraciales.

Ce numéro de Lien social et Politiques propose d’analyser comment l’aide se déploie et se (re)configure au prisme des âges de la vie. À rebours des politiques et des représentations sociales d’une aide segmentée selon les âges de la vie, son intention générale est de mettre en évidence, de comparer ou de documenter les conditions politiques et les logiques sociales des variations de l’aide aux différents âges de la vie. Il s’agit d’examiner à la fois la production et la réception de l’aide, et les positions ainsi attribuées dans les relations d’aide, qu’elles soient occupées successivement ou simultanément, en lien avec les transformations contemporaines du parcours des âges. Ce numéro s’intéresse ainsi aux conditions sociales et politiques de la visibilisation et de la reconnaissance différenciée de l’aide selon l’âge, dans les activités et les différents modes de relation qu’elle engage, sur les plans politiques, matériels et symboliques. Dans cette documentation des variations de l’aide, une attention particulière sera apportée à l’occupation, successive ou simultanée, des positions d’aidant·e ou d’aidé·e, aux différents âges de la vie et qui se déploie dans divers contextes (institutionnel, communautaire, familial, interpersonnel).

Soulignons également que les questions relatives à l’aide s’inscrivent dans les théories (éthiques, politiques et morales) du care. À la fois dispositions, pratiques et attitudes de sollicitude et d’engagement envers autrui (Brugère, 2011 ; Paperman, 2015), le care met en relief l’attention portée aux expériences humaines à partir de pratiques concrètes (Garraud, 2014). Il renvoie plus largement au souci des autres et englobe tout acte permettant de « maintenir, perpétuer et réparer notre “monde” » (Tronto, 2008 : 244). L’éthique du care permet ainsi « de rassembler et de rendre cohérentes une série d’activités qui, autrement, paraissent fragmentées, marginalisées, parce qu’elles sont “contenues” dans des “frontières morales” (moral boundaries) qui réduisent l’importance du care pour l’entretien de la vie humaine » (Paperman, 2015 : 37). En cela, le care est indissociable du politique et du principe démocratique (Ogien et Laugier, 2014), à l’instar de l’aide qui est au centre des rapports d’interdépendance et de la prise en charge des situations de vulnérabilité et de fragilité. L’aide et le care ramènent en outre à l’avant-plan la capacité de participer à la réponse à un besoin (qu’il soit individuel, familial ou collectif). Dans cette logique, l’aide peut être appréhendée comme un concept axé sur les tâches du prendre soin visant à répondre à des besoins spécifiques dans un contexte précis. Quant au care, il vient davantage souligner la notion de responsabilité et d’attention à l’égard du bien-être d’autrui, d’un groupe, d’une communauté, voire d’une société (Glenn, 2000 ; Tronto, 2013). Sans négliger les apports de l’abondante littérature sur le care, mettre en exergue l’aide dans le cadre de ce numéro permet d’ancrer la réflexion sur des pratiques et des relations d’aide, qui varient selon les situations, les positions, les contextes, les âges et les parcours de vie. L’ancrage sur l’aide invite aussi à la réflexion sur des aides qui excèdent l’(entr)aide ordinaire, ainsi qu’à ses effets sur les temps sociaux et les activités de la vie quotidienne, de manière différenciée selon les âges de la vie.

Dans ce sillage, les contributions attendues peuvent se formuler autour de deux axes et à différentes échelles : des politiques publiques et sociales ; des dispositifs sociaux, communautaires et collectifs de l’aide ; et des pratiques individuelles.

Axe 1 : les effets de l’âge et des transformations des parcours biographiques sur l’aide et l’entraide  

Au fil de l’âge, nous sommes inégalement appelé·es à l’aide, tout comme nous sollicitons diversement de l’aide. Comment les différentes positions d’âge structurent-elles les pratiques et les relations d’aide, qui se déploient dans divers contextes et en vue de répondre à des besoins pluriels ? Il apparait aussi intéressant de questionner le fait que certains âges et positions apparaissent « naturellement » aidants (les parents ou les grands-parents), quand d’autres sont habituellement et implicitement tenus à l’écart de l’aide (les jeunes par exemple) ? Comment au sein des communautés ou des familles, les positions d’âge hiérarchisent-elles les positions dans l’aide, non seulement comme aidant·e ou aidé·e, mais au sein même des positions d’aidant·e, comme aidant·e principal·e ou plus secondaire, comme coordinateur·ice de l’aide ou comme renfort ponctuel ? De quelle façon les proximités ou les différences d’âge réduisent-elles ou au contraire renforcent-elles les asymétries dans la relation d’aide ? De quelle manière lorsque cette relation s’étend sur plusieurs années, l’avancée en âge et l’écoulement du temps contribuent-ils à (re)modeler l’aide, ses dimensions, son intensité ?

Cette réflexion sur les positions dans l’aide permet d’introduire une réflexion sur l’entraide et sur les manières dont elle peut être structurée dans l’avancée en âge. Si l’entraide attire l’attention sur la réduction des asymétries de l’aide, il s’agit de savoir comment l’aide peut être ainsi mutualisée ou constituer un point de rencontre et de relative égalisation entre les personnes liées par des relations d’aide. Car si l’aide se développe notamment dans le cadre de relations interpersonnelles et de pratiques individuelles, elle prend forme aussi dans les collectifs et les communautés. La pandémie de Covid-19 a d’ailleurs révélé la capacité des communautés locales de soutenir, souvent de façon informelle et spontanée, des citoyen·ne·s en situation de difficulté ou de vulnérabilité en offrant une réponse collective aux besoins, même si celle-ci s’est souvent révélée temporaire. Dans cette perspective, dans quelle mesure l’entraide communautaire peut-elle être appréhendée comme une forme d’engagement (Ward, 2012), ou encore comme une pratique citoyenne (Marchand, 2018) ? Le cas échéant, comment les rapports d’âge et l’avancée en âge viennent-ils influencer l’entraide et les réponses aux besoins des collectivités ? Les propositions inspirées de cet axe pourront questionner l’organisation politique et sociale des temps de la vie ou des étapes du parcours biographique comme éléments structurants de la naturalisation de l’aide, qui attribue et prête à certains groupes, et notamment à des groupes d’âge spécifiques, des disponibilités et des capacités à aider, tout comme elle en définit d’autres d’abord par leurs besoins d’aide. Elles pourront aussi considérer les politiques sociales, les acteurs publics et communautaires et les associations citoyennes qui fournissent, en tout ou en partie, selon les problématiques et les besoins, un filet de services et des ressources qui influencent aussi les configurations de l’aide dans les communautés, les familles et les relations intimes. Des analyses comparatives à différentes échelles ou portant sur des problématiques variées, où l’aide et l’entraide façonnent les positions, les pratiques et les relations et, in fine, le parcours de vie, sont également bienvenues.

Axe 2 : socialisation à l’aide et à l’entraide et effets sur les parcours de vie

La structuration de l’aide par les positions d’âge invite aussi à considérer les socialisations multiples à l’aide, et par l’aide, au fil des parcours biographiques, et des expériences diverses de l’aide, qu’on la prodigue ou qu’on la reçoive. De quelle manière est-on aujourd’hui socialisé, de manière plus ou moins précoce, à aider, à recevoir et à accepter de l’aide ou à s’entraider ? Sous quels modes les dispositions à aider se construisent-elles, de manière différenciée selon le genre, l’origine ethnoculturelle ou encore le parcours migratoire et la situation familiale, au fil des parcours de vie ? Peut-on distinguer des « carrières » d’aidant·es, qui construisent, réactivent, ou transforment des dispositions et les aptitudes à aider ? Dans le même esprit, de quelle manière les bifurcations vécues dans l’avancée en âge façonnent-elles les positions et les temporalités de l’aide (dispensées et reçues) dans les parcours de vie ? Ces questionnements amènent à réfléchir aux pratiques et attitudes vis-à-vis de l’aide : en quoi sont-elles nourries ou transformées par les expériences accumulées au fil du temps, dans différents contextes, que ce soit dans les milieux familiaux, professionnels, de loisirs ou amicaux ?

En retour, comment les rapports à l’aide et l’engagement dans l’aide participent-ils à modeler les âges de la vie et les expériences qui en sont faites ? Par exemple, les engagements dans l’aide peuvent-ils produire des effets de vieillissement ou de maturation accélérés (des étudiant·es ou des jeunes qui aident au quotidien un parent, un frère ou une sœur, un·e ami·e ou des grands-parents suppléent au rôle des parent) ? Également, puisque les territoires de l’aide sont genrés et racisés, comment les rapports de pouvoir configurent-ils spécifiquement les dispositifs d’aide, tant au sein des communautés que des familles et dans les relations interpersonnelles ? Par ailleurs, les rapports à l’aide et les positions occupées au fil des âges de la vie interpellent également la notion d’autonomie. Comme l’évoque Van de Velde (2015), dans les sociétés occidentales, l’organisation du parcours des âges se construit par une recherche et un accomplissement de l’autonomie, trop souvent confondue avec l’indépendance, et comprise comme une capacité à se débrouiller, s’organiser et conduire sa vie et ses activités sans l’aide de personne. Or, pour Ricoeur (1990), l’autonomie renvoie aux capacités d’une personne de « conduire sa propre vie », de se dire et se raconter dans l’épreuve du temps et des transitions biographiques associées. Comment au fil de l’avancée en âge et les bifurcations qui affectent de manière transitoire ou irréversible le parcours de vie, la demande d’aide peut-elle se conjuguer aux différentes conceptions de l’autonomie ou les reconfigurer ? Comment ces différentes déclinaisons de l’autonomie (sociologiques, philosophiques et les catégorisations biomédicales) viennent-elles influencer la réponse aux besoins d’autrui et la relation d’aide ? Peut-on être à la fois autonome et aidé·e, ou encore aidant·e et aidé·e ?

Indications complémentaires et calendrier

Le numéro accueillera aussi bien des propositions centrées sur un âge de la vie spécifique, la comparaison procédant alors entre différents articles, que des propositions internalisant la comparaison, qu’elles rapprochent deux âges de la vie habituellement pensés de manière séparée ou s’intéressent aux parcours d’aide au fil de l’âge. Quel que soit l’axe privilégié, les articles attendus reposeront sur les résultats de travaux empiriques en lien avec la thématique du numéro. Ils pourront aussi prendre la forme de contributions aux débats théoriques et méthodologiques qui ont structuré et qui structurent actuellement la réflexion sur les deux axes présentés.

Les auteurs et autrices sont invité·e·s à envoyer une proposition de contribution (1 à 2 pages, ou environ 6 000 signes), en précisant leur affiliation universitaire, avant le 20 novembre 2023, aux deux responsables du numéro : Isabelle Mallon (isabelle.mallon@univ-lyon2.fr) et Isabelle Marchand (isabelle.marchand@uqo.ca). Celles et ceux dont la proposition aura été retenue par le comité de rédaction seront invité·e·s à soumettre un article complet pour le 15 mars 2024. La parution du numéro thématique est prévue pour le printemps 2025.

La revue ne publie que des textes inédits. Les auteurs et autrices sont tenu·e·s d’aviser la rédaction de tout projet de publication concurrent.

Références bibliographiques

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